Vous venez d’acheter du miel issu de mon rucher, et je vous en remercie.
Merci de votre fidélité et de vos encouragements.
Miel de fleurs 2017
FERLAY Didier 2097 route de longes
42800 Châteauneuf
Numéro d’Apiculteur 423790
siret 794 945 07 1000 15
DDM 31 juillet 2019
Pour fabriquer un kilo de miel, les abeilles doivent accomplir 50.000 vols et visiter des millions de fleurs.
En raison des conditions climatiques qui ont des variations très disparates, j’ai dû diviser mon rucher. J’en ai donc créé un second » l’Aiguette » à Hauterives dans la Drôme ( pays du château du facteur Cheval). Ainsi le rucher de l’Aiguette étant plus au sud avec un démarrage de la saison plus précoce, m’assure en cas de conditions météo défavorables à Châteauneuf, une production d’essaims et de miel plus avancée que celui du Pillier .
Cette année, j’ai stocké la récolte en deux lots « rucher de l’Aiguette » et « rucher du Pillier », vous découvrirez les saveurs différentes :
Les abeilles du rucher de l’Aiguette ont pu butiner l’acacia, le tilleul et le châtaigner. L’éloignement ne m’a pas permis cette année de dissocier les miellées .
Vous découvrirez un miel ambré aux saveurs puissantes avec une subtile amertume.
Les reines du rucher du Pillier ont eu une ponte abondante suite au début de printemps précoce (plus de 2500 œufs par jour), les naissances se faisant, les ruches ont été populeuses : une miellé était même en cours au mois d’avril mais le vent du nord, avec une baisse des températures, a obligé les butineuses à rester à l’intérieur. Pour élever les abeilles naissantes et maintenir une température constante de 37°C dans les ruches, les adultes ont consommé les réserves de miel. Des apiculteurs ont perdu des ruches mortes de faim. Pour ma part, j’ai du apporter dans chaque ruche du candy (sucre) pour pallier le manque de provision. C’est sur les ronces et le tréflé que les Avettes ont fait du Miel.
Vous découvrirez un miel clair aux saveurs florales douces, l’arôme est peu prononcé.
Le miel est un aliment sain et complexe, un alicament naturel aux nombreuses vertus, rien à voir avec le sucre blanc raffiné. Il est composé de sucres simples facilement assimilables (les sportifs le savent bien!).
Riche en sels minéraux : phosphore, calcium, fer, magnésium, potassium…, le miel favorise la croissance, fortifie le squelette, revitalise l’hémoglobine. Sa très large gamme de vitamines facilite la digestion des autres aliments et la rétention bénéfique du calcium et du magnésium.
Le miel récolté par l’apiculteur est l’excédent de nourriture produit par les abeilles. L’apiculteur veille à leur en laisser suffisamment pour que la colonie puisse passer l’hiver.
Après les grandes miellées de printemps, les abeilles continuent leurs butinages pour rentrer le nectar dans la ruche afin de le transformer en miel et pollen. Elles transforment et entreposent ce dernier dans des cellules où une fermentation lactique se produit, ce qui permettra un apport de protéines au peuple de la ruche.
La propolis est ramassée sur les bourgeons des arbres. Avec celle-ci, les abeilles colmatent les fissures et enduisent l’intérieur de la ruche afin de désinfecter leur lieu de vie.
Les abeilles n’entrent pas en hibernation. Elles sont toujours actives. Lorsque le froid est trop présent, elles se rassemblent en grappe. Le cœur de la ruche reste chaud grâce à la production de chaleur que les abeilles génèrent avec leurs corps; ainsi elles entretiennent la température nécessaire à la survie de la reine.
La pleine conscience, c’est réellement et vraiment se rendre compte que ce que l’on vit, ressent, voit, touche…est autour de nous, et en nous.
Prenez le temps de regarder autour de vous et vous constaterez que nos campagnes deviennent des déserts verts : les haies sont arrachées et les monocultures n’ont aucun intérêt pour la biodiversité, si vous ajoutez à cela les tonnes de pesticides déversées dans l’environnement et pas seulement par les agriculteurs mais aussi par les particuliers. Fort heureusement les citoyens commencent à prendre conscience du phénomène. Avez vous remarqué il y a 20 à 30 ans de cela, lorsque nous roulions, nos pare-brises étaient couverts d’insectes?
Les néonicotinoïdes sont passés par là et ont décimé des populations d’insectes. Les oiseaux sont eux aussi touchés et certaines espèces sont menacées de disparaître. Toute la chaine alimentaire est touchée.
Fort heureusement les citoyens commencent à prendre conscience du phénomène.
Apicolement
Didier